Le Vignoble
Présentation
Château Brande-Bergère s’étend au Nord de Saint-Emilion sur un tertre silico-graveleux à fond d’argile. C’est un des points les plus élevés de la Gironde et la vue s’étend à plus de 40 kilomètres sur la vallée de la Dronne. La culture de la vigne est pratiquée depuis le XVIIIème siècle, et au XIXème siècle, le vin portait l’appellation « Nord Saint-Émilion ».
Les méthodes culturales les plus modernes sont mises en œuvre de façon entièrement manuelle dans la vigne: désherbage mécanique (pas d’herbicides), taille sévère et contrôlée, enherbement, épamprage, échardage , effeuillage, vendanges vertes , vendanges manuelles, agriculture raisonnée.
Réalisées sur un terroir d’exception, ces pratiques permettent de réaliser des vins colorés, mais élégants, robustes, aux arômes intenses et au bouquet ample et généreux. Cette richesse et cette puissance en font d’excellents vins de garde.
Une charte d’excellence a été établie et son application est rigoureusement contrôlée. Le chai, entièrement restauré, est à la pointe des techniques modernes. Les cuves de vinification sont en béton, comme dans plusieurs des chais les plus prestigieux du bordelais, et sont suffisamment nombreuses et petites pour permettre une vinification parcellaire.
L’élevage des vins s’étend sur 18 mois, dont 12 en barrique de chêne français pour la Cuvée O’Byrne. Nous renouvelons chaque année une barrique sur trois.
Historique
L’origine du domaine remonte au XVIIIème siècle, période à laquelle une famille noble d’origine irlandaise acquiert des terres sur la commune des Eglisottes pour y installer l’un des siens, Richard O’Byrne, vicaire de l’église Saint Pierre de l’Etoile dans ce village et curé de l’église de Chamadelle dans le canton voisin.
Le domaine passe de main en main jusqu’en 1854, date à laquelle un avocat de Libourne, Jules Mialaret, qui a épousé l’héritière de Château Brande- Bergère décide de se consacrer pleinement à la propriété et d’y cultiver un vignoble; la surface plantée s’étend jusqu’à près de 50 hectares et les vins réputés pour leur finesse et leur élégance se vendent dans toute l’Europe, particulièrement en Angleterre et en Irlande.
Dans le même temps, il transforme la modeste maison d’origine en y adjoignant deux tours reliées par une galerie dite « à l’italienne », pour en faire un véritable château.
Las ! A partir des années 70, la crise du phylloxéra frappe le vignoble de plein fouet; Jules Mialaret qui a consenti de lourds investissements est ruiné et se voit contraint de quitter le domaine. Il reprend des activités plus conformes à sa formation initiale et devient juge de paix à Bordeaux.
Ce n’est qu‘après la guerre mondiale de 1939-1945 que la culture de la vigne réapparait à Brande-Bergère ; d’abord timidement avec 1 hectare planté, puis 5 hectares à l’aube des années 90.
Enfin, le domaine est racheté en 1997 par Edith et Denis Dalibot qui portent la superficie du vignoble à 8 hectares.
En 1997, les bâtiments menacent ruine ; un vaste plan de rénovation qui va durer 10 ans est mis en oeuvre.
A l’achèvement des travaux en 2006, Brande-Bergère connait un lustre sans doute jamais atteint auparavant.